Ancillon, Joseph (1626-1719)

Contenu

Identité

Ancillon, Joseph (1626-1719)

Nom de l'érudit

Ancillon

Prénom(s)

Joseph

Chercheur responsable de la fiche de l'érudit

Julien Léonard

Genre

Homme

Nationalité

Française
Allemande

Date de naissance

1626-11-26

Lieu de naissance

Date de décès

1719-11-04

Lieu de décès

Lieux de résidence

Identité du père

Abraham Ancillon

Nom du père

Ancillon

Prénom(s) du père

Abraham

Année de mariage du père de l'érudit

1615-01-18

Profession du père de l'érudit

Identité de la mère

Esther de Marsal, fille de Josué de Marsal

Nom de la mère

de Marsal

Prénom(s) de la mère

Esther

Connexions familiales

Frère : David Ancillon (1617-1692), pasteur

Identité de l'épouse

1ère épouse : Élisabeth Ferry
2nd épouse : Marie de Flavigny

Nom de l'épouse de l'érudit

Ferry
de Flavigny

Prénom(s) de l'épouse de l'érudit

Élisabeth
Marie

Date de mariage de l'érudit

1651-10-29
1664-02-03

Enfants de l'érudit

David Ancillon (1655-?)
Élisabeth Ancillon (1656-?)
Marie Ancillon (1658-?), mariée à Paul Le Bachellé
Élisabeth Ancillon (1659-?), mariée à Charles Ancillon
Pierre Ancillon (1664-?)
Paul Ancillon (1666-1712), médecin
Suzanne Ancillon (1668-?)
Frédéric Ancillon (1670-1675)
Judith Ancillon (1672-?), mariée à Benjamin de Flavigny

Statut social de l'érudit

Officier

Religion de l'érudit

Protestant

Études de l'érudit

Droit

Lieu d'études

Metz

Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonction principale

Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonctions ecclésiastiques

Voyages et séjours à l'étranger de l'érudit

Berlin (y vit dès 1687)

Champs disciplinaires principaux de l'érudit

Droit
Histoire

Présence de l'érudit dans la BDD France savante (CTHS)

Production scientifique de l'érudit : imprimés

Traité de la différence des biens meubles et immeubles de fonds et de gagières, dans la coutume de Metz. Avec un sommaire du droit des offices ainsi qu’il peut être réglé dans la même coutume, Metz, Brice Antoine, 1698.

Production scientifique de l'érudit : manuscrits

BM Metz, Ms. 768, Observations sur la Coutume de la Ville de Metz et du Pays messin par Me Joseph Ancillon, advocat en Parlement. Manuscrit du XVIIIe siècle.

Une chronique manuscrite a été éditée au XIXe siècle :
ANCILLON Joseph, Recueil journalier de ce qui s’est passé de plus mémorable dans la Cité de Metz, pays Messin et aux environs (1656-1684), éd. François-Michel Chabert, Metz – Paris, Rousseau-Pallez – Auguste Aubry, 2 vol., 1860-1866.

Portraits de l'érudit

Un portrait gravé par Sciller.

Sources d'archives sur l'érudit

Registres de l’Église réformée de Metz

Registres de la Colonie française de Brandebourg (Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kultur Besitz, I HA Rep. 122, Französisches Koloniedepartement)

Registres de l’Église réformée de Berlin (Archiv Französisches Dom)

Lieux de conservation des archives sur l'érudit

Archives municipales de Metz
Berlin

Bibliographie concernant l'érudit

LÉONARD Julien , Le pasteur David Ancillon (1617-1692). De Metz à Berlin, de la France au Refuge, Metz, Éditions des Paraiges, 2017.

LÉONARD Julien, "Joseph Ancillon (1626-1719)", dans : BLANCHARD Jean-Christophe, GUYOT-BACHY Isabelle (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p.35.

Webographie concernant l'érudit

Biographie

Joseph Ancillon est né le 26 novembre 1626 à Metz, au sein d'une famille de juristes. Il est par ailleurs le frère cadet d’un célèbre pasteur, David Ancillon.

Avocat au parlement de Metz, il exerce également des responsabilités au sein de l’Église réformée de Metz et possède une certaine autorité dans le monde des juristes, notamment par sa connaissance de la coutume de Metz et du Pays messin.

À la révocation de l’édit de Nantes (1685), une grande partie de sa famille s’exile à Berlin ; il ne peut les rejoindre qu’en 1687. Cependant, Joseph Ancillon conserve des liens forts avec sa ville natale en dépit des procès qui l’opposent à une partie de sa famille - dont sa femme - devenue catholique.

Il s'éteint le 4 novembre 1719, après être devenu juge supérieur de la Colonie française de Brandebourg, et un agent actif au service des Hohenzollern.