Espérandieu, Émile (1857-1939)
Contenu
Identité
Nom de l'érudit
Prénom(s)
Genre
Nationalité
Date de naissance
Lieu de naissance
Date de décès
Lieu de décès
Lieux de résidence
Identité de l'épouse
Nom de l'épouse de l'érudit
Prénom(s) de l'épouse de l'érudit
Date de mariage de l'érudit
Études de l'érudit
Lieu d'études
Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonctions civiles
Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonctions militaires
Distinctions et décorations de l'érudit
Voyages et séjours à l'étranger de l'érudit
Champs disciplinaires principaux de l'érudit
Société savante
Responsabilités de l'érudit dans la ou les sociétés savantes
Prix et distinctions académiques de l'érudit
Premier prix des Antiquités Nationales pour l'ouvrage Recueil général des bas-reliefs de la Gaule
Reçoit deux fois le prix Gobert pour le même ouvrage
Présence de l'érudit dans la BDD France savante (CTHS)
Production scientifique de l'érudit : imprimés
Portraits de l'érudit
Autres informations
Palais du Roure, Avignon (Vaucluse).
Bibliographie concernant l'érudit
ALTIT-MORVILLEZ Marianne, « Le commandant Émile Espérandieu (1857-1939) et le patrimoine antique de Nîmes », Revue d'histoire de Nîmes et du Gard, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, n° 33, mars 2018, p. 75-85.
FLICHE Augustin, Biographie d'Émile Esperandieu, 1936.
LAVAGNE Henri, "Espérandieu, Émile", mis à jour le 08 février 2010.
LÉCRIVAIN Charles, "Nécrologie. Émile Esperandieu (1957-1939)", Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, n° 210, 1941, p. 211-214.
PICARD Charles, "Éloge funèbre d'Émile Espérandieu", Académie des Inscriptions et Belles Lettres, séance du 17 mars 1939.
H. ROLLAND H., "Bibliographie d'Emile Esperandieu membre de l'institut 1883-1936", avant-propos de FLICHE Augustin, Paris, Société d'édition "les belles lettres" 1937, 124 p.
Webographie concernant l'érudit
Biographie
Il est successivement sous-lieutenant en 1880 et lieutenant en 1884. Après avoir participé à la campagne de Tunisie en 1882-1883, il séjourne près de l'ancienne ville romaine de Sicca-Veneria où naît son goût pour l'épigraphie historique.
En 1883, il rédige des communications historiques et archéologiques. De retour en France en 1886, il est affecté à différentes garnisons (Béziers, Montlouis, Toulon, Marseille). Il est ensuite nommé professeur de topographie et de géographie à l'École militaire de Saint-Maixent (département des Deux-Sèvres) de 1886 à 1897. À partir de cette date, il tourne son activité d'épigraphiste vers les inscriptions de la Gaule. Il commence à inventorier les inscriptions de Corse en 1893 puis devient directeur de la Revue épigraphique en 1899.
En 1905, il se voit confié l'élaboration et la publication d'un Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine par la commission des Musées. La même année, et ce jusqu'en 1930, il mène des fouilles archéologiques au Mont-Auxois, sur le site du siège d’Alésia.
Toujours en 1905, il est nommé chef de bataillon ; cependant, il doit abandonner sa carrière à cause d'une surdité précoce et est placé hors-cadre dès 1910. Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, il retourne aux études historiques et archéologiques. Il est directeur et coéditeur de la Revue épigraphique avec Adolphe Reinach. En 1918, il se retire à Nîmes où il devient conservateur des monuments romains et des musées archéologiques. De 1908 à 1938, il publie onze volumes du Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine. Le dernier tome est imprimé un an avant son décès.