Espérandieu, Émile (1857-1939)

Contenu

Identité

Nom de l'érudit

Espérandieu

Prénom(s)

Émile Jules

Genre

Homme

Nationalité

Française

Date de naissance

1857-11-11

Lieu de naissance

Date de décès

1939-03-14

Lieu de décès

Lieux de résidence

Identité de l'épouse

Jeanne de Flandreysy

Nom de l'épouse de l'érudit

de Flandreysy

Prénom(s) de l'épouse de l'érudit

Jeanne

Date de mariage de l'érudit

1936-09-08

Études de l'érudit

École spéciale militaire de Saint-Cyr (1878)

Lieu d'études

Saint-Hippolyte-de-Canton
Euzet
Guer

Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonctions civiles

Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonctions militaires

Distinctions et décorations de l'érudit

Docteur honoris causa de l'Université de Gand
Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Officier de l'Instruction publique

Voyages et séjours à l'étranger de l'érudit

Tunisie, Sicca-Veneria (Le Kef)
Algérie (Henchir-Zanfous, Henchir-Lorbeuss)

Champs disciplinaires principaux de l'érudit

Épigraphie
Archéologie
Histoire

Société savante

Académie de Nîmes
Académie de Vaucluse
École antique de Nîmes
Académie du Var
Société archéologique de Sousse
Société archéologique du département de Constantine
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Comité des travaux historiques et scientifiques
Société nationale des antiquaires de France
Société royale d'Archéologie de Bruxelles
Deutsches Archäologisches Institut (Berlin)
Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg

Responsabilités de l'érudit dans la ou les sociétés savantes

Membre et président (1932-1933) de l'Académie de Nîmes
Membre de l'Académie de Vaucluse (1895)
Membre libre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1919-1939)
Membre de l'Académie du Var (1890)
Membre non résidant du Comité des travaux historiques et scientifiques
Membre correspondant de la Société archéologique du département de Constantine (1890)

Prix et distinctions académiques de l'érudit

Premier prix des Antiquités Nationales pour l'ouvrage Recueil général des bas-reliefs de la Gaule

Reçoit deux fois le prix Gobert pour le même ouvrage

Présence de l'érudit dans la BDD France savante (CTHS)

Production scientifique de l'érudit : imprimés

Portraits de l'érudit

Autres informations

Précisions sur le lieu d'habitation :
Palais du Roure, Avignon (Vaucluse).

Bibliographie concernant l'érudit

ALTIT-MORVILLEZ Marianne, « Le commandant Émile Espérandieu (1857-1939) et le patrimoine antique de Nîmes », Revue d'histoire de Nîmes et du Gard, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, n° 33,‎ mars 2018, p. 75-85.

FLICHE Augustin, Biographie d'Émile Esperandieu, 1936.

LAVAGNE Henri, "Espérandieu, Émile", mis à jour le 08 février 2010.

LÉCRIVAIN Charles, "Nécrologie. Émile Esperandieu (1957-1939)", Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 53, n° 210, 1941, p. 211-214.

PICARD Charles, "Éloge funèbre d'Émile Espérandieu", Académie des Inscriptions et Belles Lettres, séance du 17 mars 1939.

H. ROLLAND H., "Bibliographie d'Emile Esperandieu membre de l'institut 1883-1936", avant-propos de FLICHE Augustin, Paris, Société d'édition "les belles lettres" 1937, 124 p.

Webographie concernant l'érudit

Biographie

Émile Espérandieu, né en 1857, est scolarisé à Saint-Hippolyte-de-Canton, puis à Euzet et enfin au collège d'Alès (1869-1875). Il entre par la suite à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1878 avant de devenir militaire de carrière.
Il est successivement sous-lieutenant en 1880 et lieutenant en 1884. Après avoir participé à la campagne de Tunisie en 1882-1883, il séjourne près de l'ancienne ville romaine de Sicca-Veneria où naît son goût pour l'épigraphie historique.

En 1883, il rédige des communications historiques et archéologiques. De retour en France en 1886, il est affecté à différentes garnisons (Béziers, Montlouis, Toulon, Marseille). Il est ensuite nommé professeur de topographie et de géographie à l'École militaire de Saint-Maixent (département des Deux-Sèvres) de 1886 à 1897. À partir de cette date, il tourne son activité d'épigraphiste vers les inscriptions de la Gaule. Il commence à inventorier les inscriptions de Corse en 1893 puis devient directeur de la Revue épigraphique en 1899.

En 1905, il se voit confié l'élaboration et la publication d'un Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine par la commission des Musées. La même année, et ce jusqu'en 1930, il mène des fouilles archéologiques au Mont-Auxois, sur le site du siège d’Alésia.

Toujours en 1905, il est nommé chef de bataillon ; cependant, il doit abandonner sa carrière à cause d'une surdité précoce et est placé hors-cadre dès 1910. Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, il retourne aux études historiques et archéologiques. Il est directeur et coéditeur de la Revue épigraphique avec Adolphe Reinach. En 1918, il se retire à Nîmes où il devient conservateur des monuments romains et des musées archéologiques. De 1908 à 1938, il publie onze volumes du Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine. Le dernier tome est imprimé un an avant son décès.

Collections

Emile Espérandieu à Avignon