Sonnini de Manoncourt, Charles Nicolas Sigisbert (1751-1812)
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Bibliographie concernant l'érudit
ANDERSON Elizabeth, "Some possible sources of the passages on Guiana in Buffon's Histoire naturelle", Trivium, 1970, vol. 5, p.72-84 ; 1971, vol. 6, p.81-91.
ANDERSON Elizabeth, "La collaboration de Sonnini de Manoncourt à l'Histoire naturelle de Buffon", Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, 1974, vol. 120, p.329-358.
CHAPPEY Jean-Luc, La Société des Observateurs de l'Homme (1799-1804). Des anthropologues au temps de Bonaparte, Paris, Société des Études robespierristes, 2002.
CORSI Pietro, Lamarck. Genèse et enjeux du transformisme. 1770-1830, Paris, CNRS éditions, 2001.
SCHMITT Stéphane, "Charles Nicolas Sigisbert Sonnini de Manoncourt (1751-1812)", dans : BLANCHARD Jean-Christophe, GUYOT-BACHY Isabelle (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p.300-302.
THIÉBAUT DE BERNAUD Arsène, Éloge historique de Ch. Sig. Sonnini de Manoncourt, célèbre naturaliste et voyageur, Paris, Colas, 1812.
Webographie concernant l'érudit
Biographie
De retour en France, le naturaliste lorrain travaille quelques mois pour Buffon à Montbard (1776-1777). Sonnini de Manoncourt aurait ainsi rédigé la première version de quelques uns des chapitres de l’Histoire naturelle des oiseaux de Buffon.
Durant les années 1777-1780, le jeune naturaliste voyage, se rendant en Égypte, en Turquie ou encore en Grèce où il observe les faune et flore locales.
Après avoir connu quelques soucis financiers, Sonnini de Manoncourt rentre en Lorraine et mène la vie de propriétaire terrien. Passionné d’agriculture, il tente de nombreuses expériences sur ses domaines de Lironcourt, Marigny ainsi qu’à Manoncourt-en-Vermois et promeut la culture d’espèces économiquement utiles comme le rutabaga ou le fenugrec. Il est par ailleurs élu à l’Académie de Nancy et à la Société royale d’Agriculture.
Après une brève carrière politique lors de la Révolution française, il connaît à nouveau d’importants soucis financiers qu’il tente de surmonter en donnant des cours d’histoire naturelle et en publiant des ouvrages. Il participe ainsi à la réédition de l’Histoire naturelle (1799-1808) de Buffon, édition qui comprend de nombreux compléments signés par d’éminents naturalistes du début du XIXe siècle comme Pierre-André Latreille ou Pierre Dénys de Montfort.
Pensant avoir été engagé par un noble moldave afin d’être précepteur du fils de celui-ci, il part pour la Moldavie en 1810. Toutefois, la déconvenue est grande car le noble s’avère être un brigand et est emprisonné peu après l’arrivée de Sonnini de Manoncourt. Ce dernier en profite alors pour visiter le pays et la Valachie.
Charles Nicolas Sigisbert Sonnini de Manoncourt s’éteint à Paris le 9 mai 1812.