Maxe-Werly, Léon (1831-1901)
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Publiant dans le cadre de la ou des sociétés savantes
Responsabilités de l'érudit dans la ou les sociétés savantes
Vice-président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc (1883)
Président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc (1896)
Prix et distinctions académiques de l'érudit
Présence de l'érudit dans la BDD France savante (CTHS)
Production scientifique de l'érudit : imprimés
Bibliographie concernant l'érudit
BARTHÉLÉMY A. de, « Léon de Maxe-Werly (1831-1901). Biographie et bibliographie numismatique », Gazette de numismatique française, VI, 1902, p. 1-8.
Webographie concernant l'érudit
Biographie
La numismatique est au cœur de ses recherches. Il publie dès 1860 dans la Revue numismatique sous la signature de Léon Maxe, puis en 1862 sous le patronyme de Maxe-Werly. Sa bibliographie numismatique compte 55 notes, ouvrages et articles. Il a publié dans la Revue française de numismatique, le Bulletin mensuel de numismatique, les Mémoires de la Société savante de France, l’Annuaire de la Société française de numismatique, le Bulletin monumental, les Mémoires de la Société d’archéologie de Lorraine et dans bien d’autres revues comme les Travaux de l’Académie de Reims ou l’Annuaire de la Meuse. Son activité éditoriale débute surtout en 1874 : presque chaque année, il publie un ou plusieurs textes. Il consacre ses recherches surtout à la Champagne et au duché de Bar à l’époque féodale, mais il publie aussi sur des monnaies lorraines, bretonnes et sur des monnaies celtiques du sud-ouest de la Gaule : des Cadurques ou des Pétrocores. Son ouvrage de référence est une Histoire numismatique du Barrois : monnaies des comtes et ducs de Bar (1895).
Localement, il participe à la vie de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, dont il devient membre correspondant le 1er septembre 1875. Il publie d’ailleurs l’année suivante son premier texte dans les Mémoires de la Société des Lettres un texte sur les pagi qui constituaient le comté de Bar au Xe siècle. Il fait régulièrement parvenir au membres du Bureau de la Société ses travaux de numismatique et publie dans cette revue certaines de ses découvertes, comme sur des monnaies découvertes à Longeaux (1880). En juin 1883, il devient membre titulaire de la Société des Lettres, vice-président en décembre de la même année et président pour l’année 1896. Parisien, il représente notamment la Société des Lettres à la 23e réunion des sociétés savantes qui a lieu à la Sorbonne, du 7 au 10 avril 1885, chose qu’il réitère les années suivantes. Les liens avec le Musée Barrois, fondé en 1841, sont forts, avant même sa disparition et la cession d’une partie de ses collections. En 1885, il œuvre entre autres à faire attribuer au musée la stèle et des objets antiques découverts en 1884 sur le ban de Naix-aux-Forges lors des travaux de la voie ferrée. De même, il obtient pour la Société, en avril 1885, une subvention du ministère de l’Instruction publique dédiée à des fouilles sur le site de Nasium.