Huber, Émile (1838-1909)

Contenu

Identité

Huber, Émile (1838-1909)

Nom de l'érudit

Huber

Prénom(s)

Ambroise Chrétien Émile

Chercheur responsable de la fiche de l'érudit

Julien Trapp
Bruno Jané

Genre

Homme

Nationalité

Française

Date de naissance

1838-10-14

Lieu de naissance

Date de décès

1909-12-02

Informations relatives à la santé

Atteint par la goutte (1886)
Problèmes rénaux, cardiaques et pulmonaires

Lieu de décès

Lieux de résidence

Identité du père

Chrétien Léonard Huber

Nom du père

Huber

Prénom(s) du père

Chrétien Léonard

Profession du père de l'érudit

Identité de la mère

Marie Christine Baudot

Nom de la mère

Baudot

Prénom(s) de la mère

Marie Christine

Identité de l'épouse

Première épouse : Élisabeth Greff (†1867), fille d'un notable messin
Deuxième épouse : Anne Mathiotte
Troisième épouse : Gabrielle Lapeyre

Nom de l'épouse de l'érudit

Greff
Mathiotte
Lapeyre

Prénom(s) de l'épouse de l'érudit

Élisabeth
Anne
Gabrielle

Date de mariage de l'érudit

1862
1871
1895

Enfants de l'érudit

Trois enfants issus de son premier mariage
Cinq enfants de son second mariage
Deux enfants de son troisième mariage

Études de l'érudit

Études secondaires au lycée Charlemagne
École centrale des Arts et Manufactures (1856-1859)

Lieu d'études

Paris

Carrière et activités professionnelles de l'érudit : fonction principale

Distinctions et décorations de l'érudit

Ordre de l'Aigle rouge remis par le Kaiser Guillaume II (1903)

Description rapide de la ou des collections de l'érudit

Il conserve des objets venant d'Antoine Dufresne, ancien conseiller de préfecture de la Moselle.
Émile Huber achète de nombreux objets à Paris, Londres, Cologne, Vienne, Naples, Moscou, Athènes, au Caire...
Il possède une importante collection numismatique (état de 1894) : 80 pièces grecques et romaines, 56 pièces mérovingiennes, 52 pièces médiévales, 36 pièces françaises en or et 102 monnaies en argent.

Lieux de conservation de la collection

Ses collections archéologiques et numismatiques sont acquises par le Musée de Metz (don ou achat)

Champs disciplinaires principaux de l'érudit

Archéologie
Histoire
Numismatique

Société savante

Académie de Metz

Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde

Deutsches Archäologisches Institut

Responsabilités de l'érudit dans la ou les sociétés savantes

Membre de l'Académie de Metz (dès 1870)
Président de l'Académie de Metz

Membre honoraire de la Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde (dès 1890)

Vice-président de la Gesellschaft für lothringische Geschichte une Altertumskunde (1898-1909)

Membre correspondant du Deutsches Archäologisches Institut (1906)

Présence de l'érudit dans la BDD France savante (CTHS)

Production scientifique de l'érudit : imprimés

Bibliographie concernant l'érudit

GEORGES Murielle, "Émile Huber (1838-1909)", et l'abbé Eugène Paulus (1856-1927). Les relations mécénat-recherche", dans : CUISINIER Jean (dir.), Anonymat et signature, Paris, École du Louvre, 1989, p.231-245.

HEMMERT Didier, SALERON Gérard (dir.), Émile Huber et la peluche de soie. Du temps où Sarreguemines coiffait le monde, Sarreguemines, Confluence, 2010, 355 p.

JANÉ Bruno, TRAPP Julien, "Émile Huber (1838-1909)", dans : BLANCHARD Jean-Christophe, GUYOT-BACHY Isabelle (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p.175-176.

MASSING Camille, "Notice biographique sur Monsieur Émile Huber", Mémoires de l'Académie de Metz, 3e série, 1909-1910, p.105-117.

Webographie concernant l'érudit

Biographie

Ambroise Chrétien Émile Huber est né le 14 octobre 1838 à Paris. Fils d’un industriel et marchand de peluches, il suit les traces de son père et entre à l’École centrale des Arts et Manufactures dont il ressort diplômé en 1859.
S’il commence à travailler dans la fabrique de son père, Massing frère, Huber et Cie, Émile Huber ne tarde pas à fonder sa propre manufacture de peluches et velours à Sarreguemines en 1862. Après quelques années de difficultés, ses activités industrielles remportent un grand succès et la manufacture se développe. Sa carrière d’industriel vaut à Émile Huber d’être fait chevalier de la Légion d’honneur en 1878.
Il décide alors de se consacrer à sa passion pour l’archéologie, l’histoire ou encore la numismatique. Sa villa de Sarreguemines lui permet d’entreposer ses vastes collections d’objets archéologiques et de monnaies venus du monde entier. Si Émile Huber n’est pas un archéologue, il est cependant sensibilisé à l’archéologie et organise des fouilles sur les terrains dont il est le propriétaire. Dans le cadre de ses recherches, il fait appel à de nombreux spécialistes comme Léon Maxe-Werly et Édouard Flouest, et échange avec le directeur du musée de Metz, Johann Baptist Keune. Émile Huber, dont les compétences sont reconnues, est par ailleurs sollicité à deux reprises par les élus de Metz et Keune pour acquérir des lots destinés au musée de la ville à l’occasion des ventes des collections de Charles Robert et Henri Meyer.

Bien intégré à la vie culturelle mosellane, Émile Huber est membre de plusieurs sociétés savantes à l’instar de l’Académie de Metz et de la Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde.

Interrompant ses activités de terrain en 1896, il consacre dès lors son temps à la publication des résultats de ses recherches sur la villa de Rouhling (1904) et Hérapel (1907) et participe au financement d’opérations archéologiques comme celle concernant l’amphithéâtre de Metz.

Émile Huber s’éteint le 2 décembre 1909 à Sarreguemines.

Émile Huber (1838-1909)