ERUDHiLOR

Vayringe, Philippe (1684-1745)

Vayringe

Philippe

Jérémy Filet

Homme

Lorrain

1684-09-20

Nouillonpont Voir tous les contenus avec cette valeur

1745-03-24

Florence Voir tous les contenus avec cette valeur

Nouillonpont Voir tous les contenus avec cette valeur

Metz Voir tous les contenus avec cette valeur

Nancy Voir tous les contenus avec cette valeur

Lunéville Voir tous les contenus avec cette valeur

London Voir tous les contenus avec cette valeur

Vienna Voir tous les contenus avec cette valeur

Florence Voir tous les contenus avec cette valeur

Claude Vayringe († 1750)

Vayringe

Claude

Laboureur

Catherine Robert (†1703)

Robert

Catherine

Frère : Claude Vayringe (1686-....)

Frère : Joseph Vayringe (1687-....)

Frère : Jacquelet Vayringe (1689-1722)

Frère : Claude Vayringe (1691-....)

Sœur : Anne Vayringe (....-1780)

Sœur : Marguerite Vayringe (....-1780)

Sœur : Jeanne Vayringe (1678 (?) -1709)

Charlette Jude (1684?-1790?)

Jude

Charlette

1711-01-29

Fille : Thérèse Vayringe (1713-....)

Fille : Claire Vayringe (1716-1737)

Fille : Anne Vayringe (1718-1718)

Fille : Marie Françoise Vayringe (1719- ....)

Fille : Éléonore Vayringe (1722- ....)

Fille : Marguerite Vayringe (1723-....)

Fille : Élisabeth Vayringe (1724-....)

Fille : Gabrielle Vayringe (1726- ....)

Fille : Marie Louise Vayringe (1727-....)

Fille : Marie Jeanne Vayringe (1729-....)

Fille : Suzanne Marie Vayringe (1730-1734)

Fille : Barbe Vayringe (1732-....)

Fille : Gabrielle Thérèse Vayringe (1734-....)

Fille : Françoise Vayringe (1736-....)

Fils : Philippe Matthieu Vayringe (1712-13)

Fils : Rémy Vayringe (1714-1715)

Fils : Claude Vayringe (1717-1718)

Catholique

peut-être

S’instruit auprès du curé-prieur de Woécourt, Claude Derouyn

Apprend l'horlogerie à l'hôtel de la Monnaie sous la direction de Ferdinand de Saint-Urbain (v.1654-1738)

Formation à Londres auprès de John Theophilus Desaguliers (1683-1744) et George Graham (1721-1722)

Nancy

Lunéville

Londres

Serrurier à Nancy (1710)

Horloger-machiniste du duc Léopold (1720)

Travaille avec l'horloger et astronome George Graham et dans le magasin de Thomas Tompion

Obtient la chaire de philosophie naturelle et de physique expérimentale à l'Académie de Lunéville (1730)

Maître du cabinet de physique de François III de Lorraine à Florence (1737)

France - Voyage à Versailles pour examiner des montres dans le quartier des horlogers (1712)
1721-1722 : Voyage à Londres pour étudier la physique Newtonienne.
1727 : Voyage à la cour de Vienne pour réparer des instruments scientifiques pour l’Empereur.

Angleterre

Vienne (1727)

non

Enseigne les théories de Kepler, Newton et Hayley à Lunéville

Oui

Environ 40 ouvrages d’une collection privée de laquelle il ne nous reste rien mis à part la certitude que Vayringe avait des exemplaires des théories de Newton, des traités mathématiques de l’Écossais Colin MacLaurin (1698-1746) et des théories astronomiques de Kepler.
Vayringe avait également un accès direct à la bibliothèque ducale grâce à son ami, Valentin Jamerey-Duval

Non

Non

Physique

Physique expérimentale

Géométrie

Astronomie

Non

Cours de philosophie mécanique et expérimentale, 1732.

1) Bibliothèque municipale de Nancy
- Cours de physique expérimentale démontré par le Sr Vayringe, professeur à l’académy de S.A.R à Lunéville (BM Nancy ms 1355 D)

2) Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
- ADMM B 152
- ADMM B 1671
- ADMM B 1679
- ADMM B 1682
- ADMM B 1686
- ADMM B 1724
- ADMM B 1742,
- ADMM 3 F 213

Nancy

Vienne

BEDINI Silvio A., “The fate of the Medici-Lorraine scientific instruments”, Journal of the History of Collections, 7.2, 1995, p.159-170.

BRUNEAU Olivier, Colin MacLaurin: l’obstination mathématicienne d’un Newtonien, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 2011.

BRUNEAU Olivier, “Colin Maclaurin (1698–1746): a Newtonian between theory and practice”, British Journal for the History of Mathematics, 35.1, 2019, p. 52-62.

BUICK Tony, Orrery, A story of Mechanical Solar Systems, Clocks and English nobility, New York, Springer, 2014.

CABOURDIN Guy, Encyclopédie illustrée de la Lorraine. Histoire de la Lorraine, Metz, Presses Universitaires de Nancy, 1993.

« Abrégé de la vie du sieur Vayringe, machiniste de Sa Majesté Impériale et ci-devant professeur de physique expérimentale dans l’Académie de Lunéville », dans : CALMET Dom Augustin, Bibliothèque Lorraine, 1751.

CARPENTER Audrey T, John Theophilus Desaguliers. A Natural Philosopher, Engineer and Freemason in Newtonian England, London, Continuum, 2011.

COURBET, André, « Philippe Vayringe (1648-1746), physicien des ducs de Lorraine », Le Pays Lorrain, 2002.

COURBET, André, « Une machine à calculer fabriquée par Philippe Vayringe », Le Pays Lorrain, 2007.

FILET Jérémy, Jacobitism on the Grand Tour ? The Duchy of Lorraine and the 1715 Jacobite rebellion in the writings about displacement (1697-1736), thèse de doctorat défendue le 10 avril 2021 à l’Université de Lorraine et à Manchester Metropolitan University.

FILET Jérémy, “Philippe Vayringe (1684-1745)”, dans : BLANCHARD Jean-Christophe, GUYOT-BACHY Isabelle (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p.307-309.

GUICCIARDINI Niccolò, “Dot-Age: Newton's Mathematical Legacy in the Eighteenth Century”, Early Science and Medicine, 9.3, 2004.

HARSANY Zoltan, La Cour de Léopold, duc de Lorraine et de Bar (1698-1729), Nancy, Berger-Levrault, 1938.

SAINT-RAYMOND Jean, « Lunéville entre Londres et Vienne : Vayringe et les premiers planétaires », dans : MOTTA Anne (dir .), Échanges, passages et transferts à la cour du duc Léopold (1698-1729), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2017, p. 181-194.

SORRENSON Richard, Perfect Mechanics: Instrument Makers at the Royal Society of London in the Eighteenth Century, Boston, Docent Press, 2013.

ZEDINGER Renate, Franz Stephan von Lothringen (1708-1765): Monarch, Manager, Mäzen, Wien, Böhlau, 2008.

ZEDINGER Renate, Franz Stephan von Lothringen und sein Kreis, Bochum, Winkler, 2009.

Plus tard surnommé « L’ Archimède Lorrain », Philippe Vayringe est né le 20 septembre 1684 au sein d’une famille paysanne de Nouillonpont. Après des études secondaires dans une école meusienne, il devient serrurier à Nancy en 1710, pour ensuite apprendre l’horlogerie à l’Hôtel de la Monnaie. En 1720, il se voit nommé Horloger-machiniste du Duc de Lorraine qui l’envoie alors perfectionner son talent en Angleterre. C’est à son retour que Vayringe commence à créer son « cabinet de curiosités » et assemble une « salle des machines » pour le plaisir et l’instruction des voyageurs fréquentant l’académie des nobles du duc Léopold.

Le succès de Vayringe à Lunéville est tel qu’il obtient la chaire de philosophie naturelle et de physique expérimentale à l’académie le 15 novembre 1730. Lorsque François III de Lorraine part pour la Toscane en 1736, il propose à Vayringe de l’y suivre. En 1737, Vayringe devient alors Maître du cabinet de Physique de François III à Florence, ville dans laquelle il s'éteint le 24 mars 1746.